Ce club théâtre se réunit le midi et parfois le soir. En tous les cas au moins 2 heures par semaine et beaucoup plus avant la première représentation.
Les participants tiennent à préciser qu’ils ne sont pas payés.
YANN : On a vu le spectacle de l’an passé, ça nous a donné envie de jouer.
JONATHAN : S je suis venu, c’est grâce à Salim qui en fait depuis plusieurs années.
FLORIAN : Quand on commence, on a envie de continuer.
YANN : On a passé une audition avec la petite planche qui craque (un court texte de J-P Alégré, NDLR) en octobre. On a lu les textes et on a choisi, les profs ont tranché.
LAURIANA : Juste avant de jouer, mon cœur faisait « boum boum ». J’avais le trac, et pas un peu. Par contre, en jouant, ça a disparu. Quand on est sur scène, c’est agréable. Et dans la salle, on a ressenti que ça plaisait aux gens.
JONATHAN : Quand les gens rient ou pleurent, ça veut dire qu’on a bien joué.
FLORIAN : ça leur met un certain plaisir, on voit leurs
réactions à leurs tête
LUDIVINE : ça fait plaisir on voit qu’ils s’intéressent.
Nous, on est tellement habitué à voir
les scènes que ça nous fait plus rire. On a besoin des réactions des gens.
Cette troupe rejoue le 14 juin à Villers-Semeuse. Ils se promettent de parler plus fort, de réviser les textes. Pour faire encore mieux.
MANON : Je suis venue au club théâtre parce qu’on m’avait dit que c’était cool
JUSTINE : … moi, pour avoir confiance en moi. On me l’avait recommandé.
LISA : J’étais assez timide, je voulais essayer d’être plus à l’aise et puis, du théâtre, j’en avais vu à la télé.
MADISON : J’en avais déjà fait en primaire, dans mon village, on m’avait dit que je jouais très bien.
CELINE : Pour rire et pour imiter des personnages
STEPHANIE : Sur scène, on est toutes maquillées, parce ça donne une unité un peu gothique aux textes que l’on joue.
MARINE : Oui, c’est une ambiance à la « famille
Adams » Et ça fait ressortir la figure
MARIE : La prof a choisi ce texte e atelier lecture, on
l’a aimé. Toutes les pièces sont dans le livre de J. Prévert.
TOUTES : avant de jouer, on était stressées, on avait mal de ventre, envie de vomir. Sur scène, après, c’est impressionnant, bizarre, on a l’impression de sortir de la lumière. On ressentait les rires. Le but, c’état que le public soit avec nous.
LP Armand Malaise
C’est un atelier qui réunit les élèves volontaires, dès que les stages, les réunions, les jours fériés, les alertes météo, les trains en retard le permettent.
Ils ont choisi le texte ensemble, après avoir assisté à un spectacle de Dannyboon. Le coeur du défi, ça a été l’adaptation de ce texte long. Un vrai travail de transformation, de réécriture. La scène du casting, par exemple, n’existe pas dans le texte, elle a entièrement – et efficacement – été créée par la troupe.
Pour cette première en public, le mot-clef était : improvisation. C’est cette bonne fée qui a permis de lier les moments réellement écrits, qui a aussi permis de donner du dynamisme et de la joie de jouer à l’ensemble de la prestation.
Le spectacle sera rejoué fin mai. Avec encore un peu d’impro, parce que finalement, de l’avis de tous, c’est un beau défi théâtral, et puis, c’est aussi ça qui est marrant dans le travail de la troupe.